Si la première course de chevaux officielle en France fut organisée sous
Louis XIV et si Napoléon créa dans quelques départements des
courses pour juments et chevaux entiers, véritables épreuves
d'encouragement à l'élevage, les courses de chevaux ne se développèrent
en France que sous le second empire, près d'un siècle après
leur naissance Outre-Manche.
Elles connurent leur véritable essor sous la restauration
lorsque les relations furent reprises avec l'Angleterre. La société
d'encouragement (1833), au sein de laquelle se concentrèrent les
pouvoirs sur l'élevage et les courses de chevaux, conduisit ceux-ci au plus
haut de la renommée internationale.
Les hippodromes voient le jour, Chantilly en 1835 -
Maisons-laffitte, Compiègne, Blois, Montiers... Longchamp en
1857. De grandes épreuves sont créées : le jockey club en 1835
- le prix de Diane en 1841 - le grand prix de Paris en 1863 -
l'Arc de triomphe, véritable championnat du monde, en 1920.
Au lendemain de la grande guerre, les courses de chevaux vont connaître
une fantastique résurrection grâce aux écuries Boussac,
Aga-Khan, Volterra - Rothschild - Wertheimer - Stern ... des
chevaux exceptionnels voient le jour : Ksar, Brantome, Pharis, Néarco
dont la renommée redoublera plus tard grâce à Northern dancer.
Après la seconde guerre mondiale, les couleurs réapparaissent.
C'est l'époque des Coronation, Tantième, Alizier, Vieux manoir,
Sicambre, Sea bird, Allez france.........
Mais en cette fin du XX ème siècle, des difficultés
apparaissent, les courses de chevaux s'internationalisent, la concurrence
mondiale est de plus en plus vive. Sous la direction de "
France galop ", nouvelle société mère le monde des courses
se réorganise.
Regroupées au sein de la fédération nationale, les sociétés
de courses de France proposent tout un ensemble d'épreuves dont
les dotations sont assurées par un prélèvement sur les enjeux
du pari mutuel :
courses classiques s'adressant aux meilleurs chevaux de leur
génération,
courses à conditions faisant appel à des chevaux de valeur
comparable,
handicaps, épreuves égalisant les chances des participants
par les poids attribués,
courses sur distances classiques 2000 - 2400 m, sur courtes
distances 1400 -1600 m ou bien au contraire ouvertes aux
stayers sur 3000 ou 4000 m.
Le programme français offre ainsi aux produits de notre élevage
plus de 4300 courses plates dans lesquelles s'affronteront plus de
9000 chevaux tout au long de l'année.
Ce programme est complété par ceux des sociétés de province
dont il importe de favoriser la survie tant elles participent à
la solidité de l'institution, à l'entretien dans les populations
du goût du cheval et de son utilisation sportive et qu'elles développent
dans certaines régions la politique de l'élevage.
L'institution des courses est une entreprise contribuant
directement et largement aux recettes de l'état tout en assurant
en plus de son propre financement, une part très importante du
secteur du cheval dans son ensemble.
Plus de 8000 poulinières sont consacrées à la production de
chevaux de courses au galop en France (plat + obstacles) dont 6500
de races de pur sang et 1500 autres que de pur sang appartenant au
total à plus de 3500 éleveurs.
Elle donnent naissance à 4 900 produits chaque
année fournissant 137 000 partants dans près de 6
400 courses au galop (4300 en plat, 2100 en obstacles)
organisées par 256 sociétés.
LES RECLAMERS
Les courses à réclamer
regroupent des compétiteurs mis en vente à l'issue de la compétition
selon un système d'enchères à bulletins secrets, sur la base
d'un prix minimum fixé à l'avance et indiqué sur le programme.
LES HANDICAPS
La plus ancienne
des formules ! Les chevaux y participant portent un poids fixé
par les handicapeurs de façon à rééquilibrer leurs chances. Le
poids est obtenu en additionnant la valeur handicap du cheval à
la référence de la course. Plus un cheval est estimé par le
handicapeur, plus sa valeur handicap est élevée, plus il portera
de poids. En plat, cette formule est celle qui sert, le plus
souvent, dans les courses supports aux paris Tiercé - Quarté+ -
Quinté+.
LES COURSES A CONDITIONS
Premières marches
de la filière de sélection, elles sont classées en lettres, de
A pour les plus relevées à F pour les plus modestes. Ainsi
baptisées car les chevaux y participant doivent remplir certaines
conditions ( âge, sexe, gains, etc...)
LES LISTED-RACES
Le marchepied vers
l'élite. Aussi appelées "courses principales", ces épreuves
intermédiaires servent à sélectionner les aspirants-champions.
Elles donnent droit au caractère gras ( black type ) en lettres
minuscules , dans les relevés de performances, une gratification
qui apparaîtra des les catalogues de ventes.
LES COURSES DE GROUPE
Le rendez-vous de
l'élite ! les courses de groupe (aussi appelées
"Groupes") sont classées de I à III, les plus relevées
étant les groupe I . Le prix de l'Arc de Triomphe est , par
exemple, un groupe I. Les groupes donnent droit au caractère gras
exprimé en lettres majuscules dans les relevés de performances,
(témoignage de l'appartenance à l'élite ) dans les catalogues
des ventes.
LES
COURSES D'OBSTACLES
A la différence des courses plates, les courses de chevaux d'obstacles
n'ont pas connu à leur origine le même enthousiasme ni la même
notoriété. Le " sport illégitime " dérivait du cross
country pratiqué en Irlande et en Angleterre sous le nom de point
to point disputé à travers la campagne, parsemé d'obstacles
naturels : talus, rivière; clôtures, haies, chemins creux, en
s'efforçant de suivre le plus court chemin.
La première course au clocher se disputa en France à Jouy
dans la Seine, entre huit concurrents. Mais cette discipline,
pratiquée au début, le plus souvent par des Gentlemen riders, va
se développer notamment en Normandie et en Bretagne. Ils
contribueront avec les haras nationaux à tirer les steeple-chases
du discrédit menaçant.
La société des steeple-chases fondée en 1863, reçoit peu
après avec le titre de société mère, la mission d'administrer,
de contrôler et de faire prospérer les courses à obstacles en
France. Auteuil ouvre en 1874, cette même année se disputera le
grand steeple-chase de Paris, épreuve phare des courses à
obstacles. Actuellement fusionnée avec le plat dans " France
galop ", la discipline regroupe près de 250 sociétés
organisant 2100 courses d'obstacles.
Les courses de haies, par l'uniformité des obstacles et des
dimensions plus réduites qu'elles présentent en général,
demandent au cheval un minimum d'aptitude mais par contre exigent
de lui de la qualité en plat, en d'autres termes une certaine
classe pour sauter dans le train et galoper dans les intervalles.
Les transfuges des courses plates peuvent y exceller, mais les
steeple-chases qui comportent des obstacles multiples dont les
noms rappellent ceux de la campagne anglaise qu'il s'agit
d'aborder de façon différente suivant leurs dimensions et leur
solidité s'adressent à des chevaux au modèle plus adapté et à
l'aptitude et à la résistance certaines.
A uteuil mais aussi à Fontainebleau, Dieppe, Le Pin, Saumur,
Corlay et surtout à Craon véritable temple de la spécialité,
les obstacles variés confèrent à chacun de ces parcours
classiques, un caractère particulier.
Les courses d'obstacles ont, elles aussi, leurs cracks. Les
Wild-risk, Boum, Kerlor, Lindor - Hyères III - Romantisme.... et
plus près de nous Katko, véritables chevaux d'obstacles y brillèrent.
L'arrivée sur les gros parcours des " autres que de pur sang
" : Ucello II - The fellow - AI capone -
Chamberko, élevés spécialement pour l'obstacle, contribue au
succès de cette discipline et à sa vitalité.
LES
COURSES DE TROT ATTELE OU MONTE
Fondées depuis plus d'un siècle et demi, l'activité des
courses au trot, longtemps considérée comme une discipline
secondaire dans le domaine hippique n'a cessé au fils des années,
d'accroître son influence, d'asseoir sa renommée et de se développer
pour devenir la première composante des courses en France et
s'imposer sur la scène internationale. Débutant à Cherbourg en
1836, puis s'implantant sur divers hippodromes, les courses de chevaux au
trot sont officialisées par un arrêté en 1848. En 1850, le
conseil supérieur des haras les encourage officiellement avec une
préférence pour les trotteurs montés.
A partir de 1861 sous l'influence de Ephrem Houel,
le père des courses au trot en France, l'état aide les courses
au trot et encourage les épreuves destinées à distinguer les
meilleurs étalons.
En 1864 est créée la société pour l'amélioration du cheval
français de demi-sang et en 1879 l'usage de l'hippodrome de
Vincennes est octroyé à la société de demi-sang qui deviendra
la société d'encouragement à l'élevage du cheval français.
Des grèves de Cherbourg aux 270 hippodromes actuels disséminés
sur l'ensemble du territoire avec pour pôle attractif de la sélection,
Vincennes, on est passé du point zéro à près de 9 000 épreuves
regroupant 125 000 partants soit plus de 12 000 chevaux différents.
Le trot draine chaque année à l'occasion de plus de 1 700 réunions
près de 3 millions de spectateurs sans compter les téléspectateurs.
C'est cette passion extraordinaire qui s'éveille lors de la
confrontation des grandes vedettes populaires que sont devenus
les URANIE, GELINOTTE, JAMIN, ROQUEPINE, UNE DE MAI, BELLINO II,
IDEAL DU GAZEAU, OURASI, COKTAIL JET,
tous ces champions qui ont forgé la légende du trot et ont fait
de la race du trotteur français un produit de qualité dont le
rayonnement dans le monde témoigne du remarquable travail de ceux
qui, depuis 1836, ont construit notre élevage.
Depuis sa création et sa sélection, les effectifs de la race du
trotteur français n'ont cessé de se fortifier quantitativement
et qualitativement.Quelques apports de sang des meilleurs étalons
trotteur américain et de quelques très bonnes juments ont
contribué à faire évoluer cette vitesse de sélection.
Le Sire FLORESTAN fils du chef de race STAR'S PRIDE et de
l'illustre ROQUEPINE, l'étalon américain WORKAHOLIC tête de
liste des pères de gagnants et les champions actuels COKTAIL JET
et DEFI D'AUNOU sont l'illustration même de cette évolution.
Actuellement, malgré des mesures autoritaires de réduction du
nombre de poulinières diversement appréciées par les éleveurs
et de durcissement des conditions d'agrément à la monte publique
des étalons, les effectifs peuvent être évalués en 1996 à 730
étalons, 18 600 poulinières saillies et 12 000 produits.
Par ailleurs le nombre d'élevage tourne autour de 7 500 ce qui
donne une moyenne d'un peu plus de 2 poulinières saillies par élevage.
Enfin le trot c'est aussi et avant tout des hommes, des artisans,
des éleveurs, jockeys et drivers, apprentis lads, entraineurs,
propriétaires qui constituent un secteur important de la
population agricole évalué à 70 000 personnes.
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